Ostara : L’aube du renouveau entre ciel et Terre
- stephanieespostore
- 31 mars
- 2 min de lecture
Quand le voile de l’hiver se lève enfin, laissant poindre les premiers bourgeons et les souffles tièdes du renouveau, Ostara se révèle. À la croisee des mondes visibles et invisibles, cette fête ancestrale, trop souvent oubliée, marque l’équinoxe de printemps : ce moment d’équilibre parfait entre la nuit et le jour, l’ombre et la lumière.
Ostara, aussi appelée Eostre dans les traditions germaniques, est la déesse de l’aube, de la fertilité, de la croissance et du renouveau. Elle est ce souffle primordial qui réveille la nature et invite les âmes à sortir de leur torpeur hivernale. Son nom a donné naissance au mot "Easter" en anglais, témoin de l’empreinte qu’elle a laissée dans les mémoires, même dissimulée sous des traditions modernes.
Le lièvre d’Ostara : messager céleste et porteur d’oeufs
Peu le savent, mais notre lapin de Pâques vient de loin. Bien avant les chocolats et les chasses dans les jardins, le lièvre était l’animal totem d’Ostara. Symbole de fertilité, de vitalité et de renouveau, il était honoré pour sa capacité à se multiplier, reflet de l’abondance printanière.
Une ancienne légende raconte qu’Ostara, touchée par un oiseau blessé ne pouvant survivre à la rigueur de l’hiver, le transforma en lièvre pour lui offrir une nouvelle chance. Mais l’essence de l’oiseau persistait : chaque année, au printemps, le lièvre se souvenait de son ancienne nature et pondait des œufs, comme un hommage aux cycles de vie.
Mais un jour, le lièvre déçut la déesse. Par caprice ou oubli, les versions varient, mais le résultat fut le même : Ostara l'envoya au ciel. Depuis, il veille dans les étoiles, constellé, rappel de cette histoire oubliée.
Selon certaines traditions modernes, Ostara lui aurait accordé une faveur : celle de revenir sur Terre une fois par an, au moment de l'équinoxe, pour y répandre la magie de la renaissance.
Et chaque année, nous perpétuons ce mythe, sans le savoir, en cachant des oeufs colorés au creux du jardin.
L’œuf : matrice de vie et d’intention
Loin d’être anodin, l’œuf est un symbole universel. Il incarne la matrice originelle, le potentiel pur, la vie en gestation. Offrir un oeuf, le décorer, le cacher : ce sont des gestes chargés de sens, issus de traditions bien plus anciennes que l’on pourrait le croire. L’œuf est le point zéro, le commencement de toute chose. Il contient à la fois le mystère, la promesse et la réalisation.
Dans le cadre d’Ostara, il devient support d’intention. On peut y inscrire un vœu, un mot, un dessin. L’enterrer, le garder, ou le peindre pour le charger d’énergie.
Célébrer Ostara aujourd’hui : un retour au sacral
Célébrer Ostara aujourd’hui, ce n’est pas faire acte de folklore, c’est réapprendre à vivre au rythme du vivant. C’est accueillir la lumière en soi, semer une graine dans la terre comme dans son âme. C’est s’offrir un moment de gratitude pour les cycles qui nous portent et les recommencements qu’ils permettent.
Dans une société qui court sans cesse, Ostara nous chuchote : ralentis. Ressens. Renaît.
Et si vous cherchez un guide pour cette renaissance, la Box d’Ostara a été créée avec cette intention : rituels, produits vibrants, et une surprise à découvrir, pour vivre le printemps autrement.
Ostara ne demande pas d’y croire. Elle nous invite à nous souvenir.


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