top of page

Litha : le solstice d’été, une célébration ancienne qui interroge notre rapport au vivant

  • jedr39
  • 21 juin
  • 3 min de lecture

Chaque année, autour du 21 juin, l’hémisphère nord bascule dans la deuxième moitié de son cycle solaire. Ce jour-là, le Soleil atteint son point culminant : c’est le solstice d’été. Le phénomène astronomique est connu, mais derrière cette réalité physique se cache une fête ancienne, méconnue et pourtant profondément actuelle : Litha.


Issue des traditions païennes et celtiques, Litha marque le sommet de la lumière, le temps fort de la vitalité terrestre. Elle fait partie de la “roue de l’année”, un calendrier rituel fondé sur les cycles naturels. Si cette fête a longtemps disparu des usages collectifs, elle connaît aujourd’hui un regain d’intérêt, porté par les mouvements liés à l’écospiritualité, à la reconnexion au vivant, et aux quêtes de sens contemporaines.



Une fête solaire et symbolique

Litha représente l’apogée de l’année solaire. À cette date, le jour est plus long que jamais, et la lumière du Soleil règne sans partage. Cette abondance lumineuse a longtemps été associée à la prospérité, à la fertilité des terres, aux moissons à venir.


Dans les sociétés agraires d’Europe, Litha donnait lieu à des festivités collectives centrées sur le feu : des bûchers étaient allumés pour symboliser l’énergie solaire, des danses accompagnaient les récoltes précoces, et certains rituels consistaient à sauter au-dessus des flammes pour purifier les corps et les âmes. On remerciait la nature pour ses dons, tout en prenant conscience que ce point culminant marquait aussi le début du déclin : dès le lendemain, les jours commenceraient lentement à raccourcir.



Un moment de bascule

C’est peut-être là que Litha puise sa profondeur : dans cette conscience du cycle. Contrairement à une vision linéaire du temps, cette fête incarne l’idée que toute croissance porte en elle sa décroissance, que toute lumière est liée à une ombre à venir. Il ne s’agit donc pas uniquement d’une célébration de l’abondance, mais aussi d’un temps de transition.


Pour celles et ceux qui s’en inspirent aujourd’hui, Litha devient un moment de bilan. On y fait le point sur les intentions posées au printemps, on observe ce qui a germé, ce qui a pris forme, ce qui est encore en maturation. Ce temps fort de l’année offre un cadre symbolique pour ralentir, observer, et ajuster son énergie.



Un intérêt contemporain renouvelé

Loin de se limiter à des cercles ésotériques, Litha réapparaît aujourd’hui dans des sphères beaucoup plus larges : mouvements écologistes, pratiques de pleine conscience, développement personnel, ou encore pédagogies alternatives. Le retour aux saisons, aux rythmes du vivant, s’inscrit dans une volonté de se détacher d’un temps technologique et industriel devenu souvent déconnecté du réel.


Litha devient alors une porte d’entrée vers une conscience cyclique du monde, dans laquelle l’humain se remet à l’écoute de la nature et de ses propres fluctuations. C’est aussi un levier pour créer de nouveaux rituels, plus en phase avec des valeurs écologiques, personnelles ou communautaires.



Une fête à s’approprier librement

Concrètement, la célébration de Litha aujourd’hui ne suit pas un protocole figé. Certaines personnes allument une bougie au lever du soleil. D’autres préparent un repas à base de plantes ou d’herbes dites “solaires” comme le millepertuis, la lavande ou le romarin. D’autres encore profitent du moment pour écrire une lettre de gratitude ou faire un nettoyage symbolique de leur intérieur, en écho au feu purificateur d’autrefois.


Il ne s’agit pas de reproduire des gestes anciens à l’identique, mais plutôt de se réapproprier un rapport actif au cycle naturel, en posant un regard attentif sur la lumière, les rythmes saisonniers, et la place que l’on y occupe.



Conclusion : repenser le temps, retrouver le lien

Dans un monde en accélération constante, les fêtes comme Litha rappellent une chose simple : le vivant a ses saisons, et notre équilibre personnel aussi. Prendre un temps pour honorer un solstice, c’est choisir de se relier à une temporalité plus lente, plus organique, plus juste. C’est accepter de vivre en rythme, plutôt qu’en pression.


Et peut-être, à travers ce geste symbolique, remettre un peu de sens là où tout semble s’accélérer.

 
 
 

Posts récents

Voir tout

Commentaires


Nous contacter

Votre message a toute son importance. Que ce soit pour une question sur nos créations, une demande d’accompagnement ou un partage d’intention, nous vous répondrons avec attention et sincérité.

Prenez le temps de formuler votre demande avec clarté. Nous reviendrons vers vous au plus vite afin de vous apporter une réponse alignée avec vos besoins.

Remplissez le formulaire ci-dessous, et laissons la magie opérer.

Merci pour votre envoi.

  • Facebook
  • Instagram
© 2024 Universnoscoeurs – Créé avec intention et amour. Tous droits réservés.
bottom of page